Tout s’embrouille autour de nous
Se mélangent la chair, les rêves,
Se confondent en silence.
Pour mieux sentir le goût
Des caresses, faisons une trêve
Et quand tremblent nos sens
Laissons brûler à genoux
L’intellect, oublions nous.

Dans ce festival
Des torses en sueurs, des visages qui m’entourent
Ces images infernales
Des nus s’enlacent, se glissent autour
Dans ce festival
Malsain comme toujours j’y reviens
Ces images infernales
J m’y perd, j m’y brûle en vain...

Puis plus rien de bien la passion
Retombée, nous laisse une chance
De pouvoir avancer.
Pour quelques temps nous oublierons
L’envie, cruelle dépendance
Qui reviendra frapper
Nos rêves, nos chairs. La raison
S’est perdue, nous y retournerons.

Dans ce festival
Des torses en sueurs, des visages qui m’entourent
Ces images infernales
Des nus s’enlacent, se glissent autour
Dans ce festival
Malsain comme toujours j’y reviens
Ces images infernales
J m’y perd, j m’y brûle en vain...